Assemblée Générale le 16 septembre 2023

LA RÉPUBLIQUE DU CENTRE : la source

Un soutien qui ne faiblit pas

Publié le 27/09/2023

De nombreux bénévoles participent aux activités de l’association orléanaise. © Droits réservés

Les bénévoles de l’association Ambulanciers Sans Frontières continuent leurs actions de solidarité pour la santé vers l’Ukraine, le Niger et le Bénin.

Lors de l’assemblée annuelle d’Ambulanciers Sans Frontières, à la Maison des associations de La Source, Jean-Luc Guéry, le président, a insisté sur la continuité de l’aide apportée à l’Ukraine : « Il y a un envoi permanent d’ambulances, car sur le front de la guerre, elles sont détruites. »

Construire un centre de santé au Maroc

« Nous devons aussi envoyer des véhicules 4×4 pour extraire les blessés des zones de combat, car le réseau routier est presque totalement détruit, ce qui empêche les ambulances d’accéder à ces zones. Il y a de nombreux blessés très graves, notamment à cause des mines », ajoute le président.

Les bénévoles poursuivent les projets en cours, au Niger notamment. « Le coup d’État, ne change rien pour les personnes qui assurent le fonctionnement du centre de santé, à 1.000 kilomètres de la capitale, pour la prise en charge des nomades et le suivi de leur santé. Ils élèvent un troupeau de chèvres pour la vente du lait et cultivent un jardin pour la vente légumes. Les recettes permettent de financer le fonctionnement du centre de santé », confirme le président.

L’association répond aussi aux demandes après le séisme au Maroc : « Nous n’intervenons pas dans l’urgence, mais nous recherchons un village qui a subi de fortes détériorations pour construire un centre de santé, sachant que la reconstruction va durer des années », précise Jean-Luc Guéry. De même, le Bénin demande la création d’une formation pour les transports pédiatriques, « car il est difficile d’effectuer ce style de formation en visioconférence et il est nécessaire d’être sur le terrain ». L’association est composée d’une centaine de bénévoles répartis dans toute la France. « Pas uniquement des personnels de santé, car nous avons aussi besoin de bras pour le chargement du matériel médical dans des véhicules, par exemple. »